Une fillette âgée d’environ sept ans a été abusée sexuellement le jeudi 30 octobre 2025 dans la localité de Panyona, groupement Urii, en chefferie des Ang’hal, territoire de Mahagi, dans la province de l’Ituri. Le crime a été perpétré alors que l’enfant allait puiser de l’eau, une situation qui a provoqué l’émoi et la colère dans la communauté locale.
Le drame s’est déroulé aux alentours de 17 heures, dans le groupement Urii. Selon le récit d’Ukelo Watumbe Ulezober 2, chef du village de Panyona. Le suspect, un jeune homme d’environ 18 ans bien identifié par des témoins, a profité de l’innocence d’un groupe d’enfants se rendant à la source.
« Le garçon a attiré la fillette dans un champ de manioc où il a commis son forfait. Ce sont les autres enfants, témoins impuissants de la scène, qui ont donné l’alerte. Voyant la situation lui échapper, l’agresseur a pris la fuite dans une direction encore inconnue à ce jour », a déclaré l’autorité locale.
La victime a immédiatement été prise en charge dans une structure sanitaire locale pour y recevoir les soins médicaux et psychologiques nécessaires. Cependant, les séquelles d’un tel traumatisme risquent de lui laisser des marques durables.
Face à cette situation, la communauté est en état d’alerte maximale. « Nous déployons tous les moyens possibles pour retrouver ce jeune homme. J’en appelle à la jeunesse de cessez ces actes barbares ! Et à la population de restez vigilants ! », a lancé le chef Ukelo Watumbe, d’une voix ferme, confirmant que des recherches actives étaient en cours pour appréhender le fugitif.
Ce nouveau cas de violence sexuelle sur mineur dans la province de l’Ituri sonne comme un sinistre rappel. Il souligne une fois de plus l’impérieuse nécessité de renforcer la protection des enfants et de briser le cycle de l’impunité qui entoure trop souvent ces crimes abjects.
Alors que le présumé agresseur reste introuvable, cette affaire crie plus que jamais la nécessité d’une mobilisation collective pour que la justice soit rendue à cette enfant et pour que de tels drames ne se reproduisent plus.
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Grâce Kasemire