La commune rurale de Mongbwalu, dans le territoire de Djugu, continue à marquer négativement par des histoires insolites de viol dans cette partie de la province de l’Ituri, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Cette agglomération a été une fois de plus au cœur d’un acte d’une « violence inouïe » dans la nuit de dimanche à ce lundi 7 juillet 2025.
Cinq hommes ont sexuellement agressé une femme au quartier DC6, aux environs de 22 heures, dans ce qui est présenté comme un nouveau cas de viol collectif, avant une intervention rapide de la police.
L’information a été confirmée à la presse par Lifenge Meendhi Michel, Officier de Police Judiciaire (OPJ) en charge de la protection de l’enfance et de la prévention des violences sexuelles au sein de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans la région.
Grâce à la réactivité des voisins qui ont alerté les forces de l’ordre, la police a pu rapidement intervenir et arrêter les cinq agresseurs sur les lieux mêmes du crime.
La victime, dont l’état de santé est jugé préoccupant, est actuellement sous traitement médical dans un centre de santé local, affirme la même source.
Mongbwalu fait face à une recrudescence alarmante des violences sexuelles. Ce nouvel incident, pour du moins tragique, ne fait que rappeler une réalité alarmante à Mongbwalu. L’OPJ Lifenge Meendhi Michel déplore une augmentation inquiétante des cas de viol dans cette zone minière.
Il rappelle qu’à peine samedi dernier, une fillette de 6 ans a également été violée par un homme de 50 ans, toujours dans la même partie de l’Ituri.
Face à cette recrudescence, l’OPJ lance un appel à la population masculine : « Je vais demander aux hommes de se contenir, en faisant des rapports sexuels responsables », a-t-il insisté, rappelant que les sanctions sont sévères.
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Mongbwalu est malheureusement devenue tristement célèbre ces dernières années pour la multiplication des cas de violences sexuelles, parfois insolites. Une situation qui exige une « réponse ferme et concertée de la part de toutes les parties prenantes pour protéger les populations vulnérables », plaide un acteur de protection des droits des femmes.
Rédaction