Un garçon a été grièvement blessé dans des bombardements des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la région de Malabo en territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri, la journée du samedi 17 mai 2025.
C’est la société civile de Lopa, entité de la chefferie des Bahema Baguru, qui le rapporte à la presse. À l’en croire, ces bombardements de l’armée ont touché une carrière minière où s’exerce l’exploitation minière.
« Vers 16 h de ce samedi, l’hélicoptère de l’armée qui a tiré des bombes au niveau de carrière de Bri, c’est une des localités du groupement Malabo. Un garçon grièvement blessé est transféré à l’hôpital général de Nizi », regrette Lotsima Freddy, soulignant que la victime est un civil.
Si jusque-là aucune source officielle n’a commenté l’information, la société civile plaide pour la protection des objectifs civils pendant les opérations d’artillerie lourde de l’armée loyaliste.
« C’est pourquoi nous demandons à l’armée FARDC de prendre leur stratégie avant de lancer des bombes, et nous voyons déjà que la population des groupements Lopa et Malabo est dans une grande perte et que la population ne sait pas quoi faire », a-t-il plaidé.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), après deux jours de combats avec des miliciens Zaïre dans le groupement de Lopa, ont bombardé le samedi certains lieux présumés regroupant des miliciens. Rien n’a encore filtré par rapport au bilan de cette opération de grande envergure, qui s’est déroulée quelques jours après une autre série de bombardements dans la région lacustre sur des bases des miliciens de la CRP de Thomas Lubanga.
Par ailleurs, le service de la protection civile de l’Ituri a alerté sur la découverte d’une bombe jeudi dernier à Lopa, près d’une paroisse, après les accrochages entre l’armée loyaliste et la milice Zaïre. Une situation qui met en danger la sécurité des civils.
D’autres sources locales citées par la radio onusienne rapportent même la présence de mines (explosifs) dans la région, renforçant l’inquiétude de la population civile par rapport à sa sécurité.
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Depuis le début des affrontements entre l’armée et la milice Zaïre, c’est la population qui en paie le grand prix. De nombreux civils se sont déplacés vers des zones jugées sécurisées, vidant plusieurs villages.
Rédaction