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    Dans une déclaration faite vendredi 27 avril 2023 à buniaactualite.cd, le chef de division animation et ferme au sein de l’ACOOPELI se dit préoccupé par l’instabilité sécuritaire en Ituri, ayant un impact non négociable dans son secteur.

    Pour monsieur Tibamwenda Kalewa Flori, cette situation caractérisée par des cas de vols des bovins et les meurtres de bouviers dans le pâturage pousse les riches à se désintéresser plus à l’élevage et mettent leurs capitaux ailleurs, dans d’autres domaines.

    « L’insécurité appauvri les éleveurs dans le sens qu’il y’a pillage répétitif des bovins par les miliciens et le déplacement massif des troupeaux vers Berunda er Haut-Uele, chose qui pousse les riches à orienter ailleurs leurs capitaux. Tout ça, fait de pertes pour notre province et cela avec comme conséquences: la réduction des effectifs de bovins, l’augmentation de prix de la viande sur le marché, l’accès difficile à la viande par les petites familles qui n’ont pas d’argent et l’augmentation de nombre des enfants malnutrie », a souligné Tibamwenda Kalewa Flori.

    Tout en soulignant que la province de l’Ituri a perdu plus de 1.142 bovins depuis janvier 2023 notamment lors des attaques armées en territoire d’Irumu et Djugu, M. Tibamwenda encourage les éleveurs et appelle le gouvernement congolais à redoubler les efforts pour protéger ces derniers.

    « Plus de 1.142 bovins ont été pillés depuis janvier 2023 lors des attaques des miliciens dans deux territoires dont Djugu et Irumu. Et ça c’est très grave. Nous, nous faisons que encourager les éleveurs parce que c’est leur métier. Ils doivent être vigilants et éviter d’amener les bêtes dans les zones à haut risque. Au gouvernement de redoubler les efforts pour protéger les bétails des éleveurs et au besoin associer L’ACOOPELI dans la remise des bétails volés si l’opération n’est pas difficile », a-t-il souhaité.

    Lire aussi : Djugu : encore des morts et une centaine de vaches emportées par la CODECO

    Depuis 2017, des milliers de têtes des bétails sont soit tués, soit emportés par des hommes armés, dans différentes parties de la province de l’Ituri.

    Mathieu Vatsos

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