Dans le territoire d’Irumu au sud de la province de l’Ituri, certaines écoles ont ouvert leurs portes de classes dans des zones où il ya un peu de la sécurité.
Cependant dans ces écoles, les élèves se sont présentés de manière très timide car certains parents n’y croyaient pas, d’autres ne voulaient pas prendre le risque d’exposer leurs enfants.
Dans les milieu où il y a de l’insécurité, les écoles n’ont pas ouvert leurs portes. Cette situation malheureuse s’observe dans les localités de Ndalya, Biane et Mufuta Bangi dans le groupement Bandavilemba ainsi que Maitatu et Masini dans le groupement de Bandibango Siya.
Ici, les enseignants et les familles avaient déjà fui les villages craignant pour leur sécurité après les dernières attaques menées par les rebelles ougandais de l’ADF qui ont fait plus de 18 morts.
Selon le coordonnateur de l’ONG Convention pour le respect des droits de l’homme CRDH dans cette entité, la même situation a été observée à Komanda, un centre de négoce situé à 75km au sud de Bunia où les activités scolaires ont repris avec timidité.
Les écoles se trouvant dans des zones où les miliciens FPIC et Zaïre sont actives, n’ont pas ouvert leurs portes, notamment dans les chefferies de Mobala, Andisoma et Banyali Tchabi vidées de leurs habitants.
« Le gouvernement congolais doit rétablir la sécurité dans toutes ces entités du territoire d’Irumu, car notre inquiétude est de voir le reste de nos enfants privés de leur droit à l’éducation » plaide Christophe Munyanderu joint par buniaactualite.com
De son côté le ministre provincial en charge de l’enseignement primaire, secondaire et technique évoque la même situation dans les territoires de Djugu et Mahagi.
Les dernières tensions armées dans la commune rurale de Mungwalu n’ont pas permis la reprise des cours.
Tandis que 5 écoles du territoire de Djugu, 6 de Mahagi et 5 autres à Irumu situées le long du lac Albert avaient été détruites suite à la montée des eaux, ce qui n’a pas permis la rentrée scolaire aux élèves.
La Rédaction