Les violences armées persistantes dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa, en République Démocratique du Congo, ont provoqué le déplacement de plus de 100 000 personnes.
Au cours de la période du 1er au 28 février 2025 couvert par le dernier rapport de l’OCHA, les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa ont été le théâtre de violences intenses de la part de groupes armés, notamment les ADF (Allied Democratic Forces), qui ont ciblé des populations civiles.
Face à cette violence accrue, plus de 6 000 habitants ont été contraints de fuir leurs maisons dans des villages comme Samboko et Matolo, se réfugiant vers des localités plus sûres telles que Biakato Centre et Lwamba. Ces déplacements massifs ont agi comme un catalyseur pour la crise humanitaire dans la région, accentuant les besoins d’assistance pour les déplacés internes.
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La situation est d’autant plus critique que de nombreuses zones restent difficiles d’accès pour les équipes humanitaires, compliquant ainsi l’aide aux populations affectées.
Les statistiques de l’OCHA montrent qu’en février 2025, les déplacements forcés ont continué d’augmenter dans l’Ituri, une province déjà marquée par des années de conflits armés et de violences communautaires. En plus de ces déplacements, les infrastructures de base, y compris les écoles et les centres de santé, ont été gravement perturbées, affectant gravement les conditions de vie des populations vulnérables.
Le nombre de déplacés s’ajoute à celui des personnes déjà vulnérables dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont besoin d’assistance alimentaire, d’abris et de soins médicaux.
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Face à cette crise humanitaire croissante, des appels ont été lancés par les autorités locales, les acteurs humanitaires, ainsi que la société civile, pour une intensification des efforts de paix et de sécurité. Un retour à la stabilité dans ces territoires est essentiel pour permettre à la population de retrouver une vie normale et pour que les conditions d’assistance s’améliorent.
Rédaction