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    Depuis le 1er mars 2025, la situation des déplacés à Bahema Sud, dans le territoire d’Irumu, est devenue particulièrement alarmante. Plusieurs familles ont fui la région de Tchomia, dans le territoire de Djugu, craignant des affrontements entre l’armée régulière congolaise et les miliciens.

    Ces civils, qui ont « tout perdu » en raison de la violence et de l’insécurité, se retrouvent désormais dans une situation de précarité .

    Les déplacés vivent dans des conditions inhumaines, souvent à la belle étoile la nuit ou chez des familles d’accueil débordées et incapables de répondre à leurs besoins. La population la plus vulnérable, composée principalement de vieillards et d’enfants, souffre particulièrement de cette situation de crise.

    Aucune assistance humanitaire n’a été fournie jusqu’à présent, exacerbant la détresse des victimes.

    La société civile du territoire d’Irumu, consciente de l’urgence de la situation, a lancé un appel vibrant aux autorités et aux partenaires humanitaires. Elle exige une réponse immédiate pour « sauver la vie de ces déplacés, dépourvus de tout », comme le souligne Pascal Kisezo, président de la société civile dans le territoire d’Irumu qui dénombre à 1527 ménages ces déplacés.

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    Les efforts pour fournir une aide vitale, notamment en termes de nourriture, de médicaments et d’abris, sont essentiels pour éviter une catastrophe humanitaire.

    Rédaction

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