Après l’arrestation d’une femme entretenant un réseau que les services de sécurité ont trouvé en possession d’une arme lourde du type PKM, les réactions ne cessent de tomber.

Pour le président du parti politique FRPI/C, cela faisait déjà une semaine qu’il était au courant de la situation de cette dame, cheffe d’un des quartier de Bunia de son état, mais qui détenait illégalement une arme de grande destruction.

« Cela doit donc interpeller la population de l’Ituri pour qu’elle soit vigilante d’autant plus que ces armes circulent » a estimé Pitchou Iribi Mbodina interrogé par buniaactualite.com

Pour lui, il est inadmissible qu’à chaque lancement d’un programme de désarmement, qu’il y ait toujours disparition des armes de guerre.

M. Iribi estime par ailleurs que “la femme est une cible facile, en même temps une des victimes de tous ce que nous vivons, la femme et l’enfant”.

« S’il vous plaît ne cédez plus à ce genres de tentations. Vous vous faites ruiner et vous vous faites du mal à vous même et aussi à votre famille » a exhorté cet ancien Seigneur de guerre dont la milice s’est convertie en formation politique.

Il propose que l’opération d’échange d’une arme contre 100$ ou contre un vélo soit rééditée, ce qui selon lui constitue une bonne stratégie pour la réussite du nouveau programme DDRC-S.

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Il n’a pas manqué de plaider pour que les autorités arrivent à approfondir les enquêtes afin de remonter la filière car à l’en croire, si une arme se retrouve chez une maman, certainement qu’il y a quelqu’un qui la lui a donnée.

Rappelons qu’une bande d’acheteurs d’armes composé de 4 personnes dont deux femmes, parmi elles la cheffe du quartier Bakongolo avec une arme du type PKM, ont été présentés lundi par l’armée au gouverneur militaire de l’Ituri.

Constant Same Bagalwa

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