Au lendemain de l’investiture du nouveau président de la République démocratique du Congo , la coalition Lamuka du candidat malheureux Martin Fayulu en Ituri affirme qu’elle ne restera pas en dehors des institutions de la province.
Avec 9 deputés à l’assemblée provinciale et une plus large opinion au sein de la population selon Luc Malembe son porte-parole, Lamuka Ituri se dit soucieuse d’aller faire le contrepoids au sein des institutions pour empêcher au FCC majoritaire de poursuivre son système de prédation qui n’a pas parmi à la province de connaître son décollage.
« Pour ce qui nous concerne en Ituri, nous allons participer au sein des institutions provinciales pour faire le contrepoids et veiller sur les intérêts de la population qui nous fait entièrement confiance. Nous n’allons pas laisser au FCC le loisir de tripatouiller encore une fois notre province » a-t-il indiqué lors d’un échange avec buniaactualite.com
Luc Malembe a en outre émis le vœu de voir sa coalition se rapprocher de Félix Tshisekedi pour mettre définitivement fin au système Kabila qui cherche à se pérenniser à travers le nouveau Président.
« Notre position reste la même, ils ont volé notre victoire et ils ont nommé un Président qui n’a jamais été élu par le peuple. Mais lorsqu’on est leader, à un moment donné il faut savoir passer l’intérêt du pays au devant de ses propres intérêts. J’imagine une coalition entre Lamuka et l’UDPS pour définitivement écarter Kabila et son système prédateur qu’il cherche à maintenir. Si nous agissons ainsi, Il y a lieu d’esperer à un retour prochain de notre Président Moïse Katumbi, qui est tant attendu par l’ensemble des congolais » a-t-il ajouté.
Les tractations autour du poste de Gouverneur de province se poursuivent et le FCC largement majoritaire à l’assemblée provinciale entend rafler tous les postes. Avec cette volonté affirmée de Lamuka de vouloir jouer un rôle et non le moindre dans le futur gouvernement de l’Ituri, l’étau se resserre.
Dans l’entretemps la réception des candidatures pour les gouverneurs de province et les sénateurs continue à la CENI et il est difficile à ce stade de dire avec exactitude qui sont les prétendants.
La Rédaction