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    Les 4 hommes présentés par l’armée comme des assaillants capturés pendant les hostilités à Djugu.
    Photo/Jules Ngongo
    Les forces armées de la République Démocratique du Congo ont transféré le jeudi 20 septembre dernier 4 assaillants capturés le mardi dans un affrontement à Jiro, village situé dans le groupement Gobbi en territoire de Djugu. Ils ont été appréhendés avec des armes à feu et blanches.

    Parmi ces capturés figurent un certain Lokana, considéré comme cerveau moteur de ces forces négatives.
    Le chef du secteur de walendu Tatsi, Joël Mande a été également interpellé par les autorités militaires à Masumbuko, chef-lieu de son entité, avant d’être relanché quelques heures plutard, pour des raisons de renseignements.

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    « Lokana et ses compagnons sont arrêtés, ils sont transférés à Bunia pour attendre leur jugement .Le nom de Lokana était cité, c’est lui le meneur des troubles dans le territoire de Djugu malheureusement pour lui il est tombé dans le filet des forces armées de la République Démocratique du Congo et nous sommes entrain d’étudier son dossier. S’il s’avère qu’il est impliqué dans les tueries, les massacres, il va répondre de ses actes, nous n’avons fait que notre travail, nous allons les présenter incessamment à la presse. Les raisons de l’interpellation du chef Mande de walendu Tatsi restent d’abord opérationnelles » a déclaré le lieutenant Jules NGONGO dans un entretien avec buniaactualite.com

    Les forces loyalistes ont lancé depuis le lundi 17 septembre des offensives contre les positions des assaillants en territoire de Djugu. Des combats intenses ont été signalés le mercredi dans la chaîne des montagnes de Wago, en secteur de walendu Pitsi, un des bastions de ces miliciens.

    Signalons que 70 présumés criminels du territoire de Djugu comparaissent depuis le 25 juillet dernier devant le tribunal militaire de garnison de l’Ituri qui siège en audiences foraines. Ils sont accusés des crimes contre l’humanité commis entre décembre 2017 et avril 2018 dans le même territoire.

    15 personnes sont mortes le dimanche 16 septembre lors d’une attaque simultanée des 3 positions FARDC dans les villages de Muvaramu,Tara et de Songa Moya.
    12 corps retrouvés ont été inhumés le lundi à Kasenyi sous contrôle des autorités de la force navale congolais. 6 militaires FARDC figuraient parmi les morts. Mais le porte-parole de l’armée en Ituri n’a parlé que de 2 morts dans leurs rangs

    La Rédaction

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