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    A ce jour où le monde commère la journée mondiale de la lutte contre les pires formes de travail de l’enfant, cette problématique demeure préoccupante en Ituri.

    Des milliers d’enfants éparpillés sur les 5 territoires de l’Ituri, se trouvent de gré ou de force, dans « des pires formes de travail des enfants », et ce, en violation de leurs droits.

    En guise d’illustration, voici la situation sommaire de quelques territoires de l’Ituri.

    Irumu: la persistance de la FRPI contribue grandement au recrutement et à l’utilisation des enfants dans les groupes armés. Au bord du lac Albert jusqu’à Mahagi, la présence des enfants est toujours remarquée dans les activités de pêche, le mariage d’enfants, etc.

    Mahagi: le phénomène mariage d’enfants dans certains villages, l’utilisation excessive des enfants dans des travaux champêtres, etc.

    Djugu: l’utilisation des enfants dans l’exploitation des mines d’or, l’exploitation sexuelle de la jeune fille à travers des maisons de tolérance, etc.

    Bunia: des enfants exploités dans des restaurants, hôtels, des enfants utilisés dans les activités économiques, la présence des QG ( maisons de tolérance) contribue à l’exploitation sexuelle des filles, etc.

    Ces différentes situations présentées d’une manière sommaire parmi tant d’autres, influent négativement sur l’avenir des enfants de l’Ituri.

    Conséquence, ces pires formes de travail des enfants impactent sur leur santé, leur éducation et leur épanouissement. Et logiquement, c’est l’avenir de l’Ituri qui est en jeux.

    Les parents, les autorités politiques et tout celui qui a la capacité de prendre une décision, sont ainsi interpellés face à cette problématique.

    Les enfants eux, doivent aussi être conscients des dangers qui les entourent.

    David Ramazani, activiste des droits de l’enfant en province de l’Ituri.
    Encadreur des structures de participation des enfants.

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