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Irumu: disparition de 450 combattants FRPI au site de pré-cantonnement de Bukiringi. - Bunia Actualité
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    Le site de pré-cantonment de Bukiringi dans la chefferie de Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu a enregistré environ 450 éléments de la force de résistance patriotique de l’Ituri, FRPI, qui s’étaient engagé à déposer leurs armes depuis le début du processus de pacification l’année dernière initié par le gouvernement congolais à travers le programme STAREC.

    D’apres nos sources dans la région, ces combattants ont tous vidé le site l’après midi de jeudi 28 février suite à une incompréhension sur les moyens financiers attendus du gouvernement de Kinshasa.

    Le Gouverneur intérimaire de l’Ituri reconnaît les faits mais parle plutôt d’un repli stratégique des miliciens pour regler des questions logistiques et communicationnelles, assurant que tout va revenir à la normale.

    Dans une déclaration lue devant la presse ce vendredi 1er mars à Bunia, Pacifique Keta Upar se félicite de l’avancement de ce processus qui a commencé déjà à produire selon lui de bons fruits.

    « Le processus de démobilisation de la FRPI amorcé depuis le 22 novembre 2017 à Kalenzi, Kamatsi et Geti ont produit une accalmie de 3 mois dans le Sud Irumu où la population a trouvée les dividendes de la paix. Le gouvernement congolais à travers Starec et tous ses partenaires, y compris la FRPI, sont engagés pour la stabilisation et la pacification du Sud Irumu tant recherchée depuis 18 ans » a-t-il souligné.

    Mais dans l’opinion à Bunia, nombreux sont ceux qui, parmi la population, estiment que ce processus, comme beaucoup d’autres par le passé, a déjà échoué.

    Alors que les miliciens promettaient le début de leur pré-cantonnement le 28 janvier dernier, cette opération n’a pu commencer, de manière timide, que quelques semaines plutard, avant d’être de nouveau suspendu par cette désertion.

    Actifs dans cette région depuis plus de 15 ans, les rebelles FRPI ont raté plusieurs occasions de déposer leurs armes et d’intégrer soit l’armée nationale, soit la vie civile, alors que des exactions sur les populations locales sont régulièrement enregistrées.

    La Rédaction

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