Dans le groupement Tsere à l’ouest de la ville de Bunia, l’on alerte déjà sur des conséquences liées à la non prise en charge humanitaire des personnes déplacées, hébergées dans ce site en chefferie des Bahema d’Irumu.

D’après le chef de cette entité du territoire d’Irumu, environ 6 enfants sont déjà décédés dans le camp de déplacés de Tsere pour manque d’assistances depuis novembre 2021.

« Les uns vivent dans les familles d’accueil et la plupart dans les sites de déplacés », a expliqué ce mercredi 05 janvier 2022, Batagura Zamundu dans les propos recueillis par buniactualite.com

Cette autorité coutumière qui regrette que leur demande, celle de « renforcer l’effectif militaire » à Chabusiku et environs n’a jamais été prise en compte par les autorités compétentes, explique que ces déplacés refusent de retourner dans ces entités par crainte des éventuelles représailles des miliciens qui ont endeuillé la zone le 17 novembre de l’année dernière.

Après la tuerie de 17 civils, le chef Zamundu a sollicité auprès des autorités compétentes le rétablissement de la paix et la sécurité dans cette partie pour permettre le retour de ces démunies dans leurs villages d’origines.

La situation humanitaire de déplacés s’est gravement détériorée en Ituri ces derniers mois. Récemment, du côté du territoire de Djugu, certains parents se trouvaient dans la contrainte d’alimenter leurs enfants avec de bouillie faite en base de « boue », comportement justifié par l’absence de nourriture dans le site de Rhoo.

Verite Johnson

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