Accusés par le M23 et par ricochet par le Rwanda, les Forces armées de la République démocratique du Congo s’interdisent toute collaboration avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), actives dans le Parc national des Virunga depuis 1994, après le génocide du Rwanda.

Dans sa communication de ce mardi 21 novembre, le Général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC interdit formellement tout lien avec ce groupe rebelle, qu’importe le motif qui peut être brandi.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo portent à la connaissance de tout militaire quel que soit son rang, l’interdiction stricte et sans faille de nouer ou d’entretenir tout contact pour quelque motif que ce soit avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda“, rapporte le porte-parole.

Le principe de Tolérance zéro est ainsi mis en place pour bloquer la route à tout élément, qui ira à l’encontre de cette instruction. “Tout contrevenant à la présente instruction sera mis aux arrêts et subira la rigueur de la loi,conformément aux dispositions légales et en vigueur dans notre armée“, insiste le Général-major Sylvain Ekenge.

Depuis la résurgence des terroristes du Mouvement du 23 mars, M23 soutenus par le Rwanda, la question des FDLR retentit de nouveau. En effet, ces supplétifs de l’armée rwandaise ont tout brandi haut et fort une collaboration entre les FDLR et les FARDC depuis le retour des hostilités.

Cette plainte mise en avant par le M23 est pourtant la même que celle du Rwanda. Dans sa guerre d’agression, Paul Kagame décrie un soutien des Forces armées de la République démocratique du Congo aux FDLR, supposant une possible attaque contre le territoire rwandais, alors que ces forces nuisent depuis leur arrivée, aux populations du territoire de Rutshuru où elles sont depuis lors installées.

Guerschom M

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