De violents affrontements sont signalés depuis la matinée de ce mardi 28 mars entre les résistants (wazalendo), un groupe armé d’autodéfense locale et les rebelles du M23 autour de la cité de Mweso, dans la chefferie de Bashali, en territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Des sources dans la région renseignent que ces rebelles ont lancé des hostilités autour de 5h, heure locale, sur la position de Bushanga, occupée par des résistants à moins d’un kilomètre de cette cité.
Toujours, dans la même région, des morts et des blessés ont été signalés dans des offensives entre les rebelles du M23 et des groupes Maï-Maï dans la région de Bweru, toujours autour de la cité de Mweso.
Ces affrontements refont surface alors que les supplétifs de l’armée rwandaise RDF avaient annoncé depuis presqu’un mois, le retrait de cette cité et cela dans le but d’adhérer à la décision des Chefs d’États d’entamer le cessez-le-feu.
Pourtant, selon le plan de retrait de la Force régionale de l’East african community, les rebelles devraient retourner à leur base de Mont Sabinyo au plus tard le 30 mars. Si, déjà le cessez-le-feu est violé à chaque bout de seconde, on a du mal à penser que le retrait sera respecté vu que deux jours seulement restent dans le délai fixé. Visiblement, ils occuperont encore les entités sous leur contrôle.
Dire que le M23/RDF abandonnera ces zones, on est loin de la réalité. Sachant déjà que la Force régionale est inoffensive et qu’elle n’est qu’au pays pour des négociations, si l’on en croit les propos de Samia Suluhu, Présidente de la Tanzanie, il est difficile de voir ces rebelles se retirer de ces entités qu’ils maintiennent.
“ Wait and see ”, disent les anglais.
GM depuis Goma
