Après la prise de Goma par l’armée rwandaise et le M23, cette coalition rebelle tente de conquérir plusieurs entités de la province voisine du Sud-Kivu. Contrairement aux informations véhiculées, le gouverneur de cette province de l’est de la RDC apaise les esprits.
L’autorité provinciale a tenu à faire une communication à sa population sur l’évolution de la situation et les réalités sur le terrain des affrontements. Le patron de la province parle simplement d’une campagne d’intoxication de la population.
« Je tenais ici à rassurer la population du Sud-Kivu et la population congolaise en général que, contrairement à la campagne médiatique, l’armée est le numéro de l’ennemi qui cherche à tout faire pour intoxiquer la population en disant qu’il y a grave insécurité dans la province du Sud-Kivu, et bien, il n’en est pas le cas », a dit le gouverneur de province.
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Dans certaines agglomérations du Sud-Kivu, un déplacement massif de la population s’observe ces derniers jours. Même au chef-lieu de la province, Bukavu, certaines universités ont même stoppé les activités académiques, alimentant davantage des questionnements au sein des habitants. Mais pour le gouverneur, aucune raison ne peut justifier la crainte.
« Je tenais ici à dire à la population de rester calme… Il n’y a vraiment pas de quoi craindre », a-t-il rassuré dans des propos recueillis par sa cellule de communication, parvenus à buniaactuatiite.cd ce dimanche 09 février 2025.
Dans cette même province, des incidents sécuritaires ont été documentés dans quelques endroits, semant aussi la psychose généralisée. L’autorité provinciale, condamnant cet acte des hommes armés, affirme que le comité provincial de sécurité s’y est déjà penché.
« La commission d’enquête va être lancée tout de suite. Cette commission d’enquête va commencer son travail », affirme-t-il, indiquant que les auteurs seront déférés devant la justice.
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La communication du gouverneur de province intervient après celle du commandant de la 3ᵉ zone de défense des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Pour l’Armée nationale, toutes les dispositions nécessaires sont prises en vue de stopper l’avancée de l’Armée rwandaise et du M23.
Pendant ce temps, Kinshasa essaie aussi de pousser la communauté internationale et des organisations régionales en vue d’aboutir à des solutions diplomatiques urgentes, face à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC.
Dans cette optique, un sommet conjoint EAC-SADC s’est déroulé samedi à Dar-es-Salam, en Tanzanie. Parmi les résolutions du sommet, un cessez-le-feu immédiat a été sollicité.
Rédaction