Le contrat signé entre la Société de Kilomoto (SOKIMO) et Southern Energy alimente le débat. Entre plaintes, manifestations, mécontentements, la société civile coordination provinciale de l’lturi saisit le ministre national du portefeuille. 

Estimant que le pays a besoin de la stabilité, la société civile de l’Ituri, dans une lettre ouverte au ministre du portefeuille, formule une série de recommandations.

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Dans ce document daté du 7 octobre 2024, Dieudonné Lossa Dhekana attend de Jean Lucien Bussa qui le pouvoir de contrôle, à travers les audits externes, de la gestion des entreprises du portefeuille de l’État, en collaboration avec le ministère ayant les finances dans ses attributions:

▪ Résilier le contrat signé entre le DG de la SOKIMO avec Southern Energy et suspendre toutes activités de cette dernière à la centrale hydroélectrique de Budana.

▪︎ Consulter régulièrement la société Greentech Energy avant de mettre pied dans la concession de la SOKIMO

▪ Retracer le lingot d’or qui serait dérobé par le directeur général de la SOKIMO le 11 septembre 2024 à Nizi

▪︎ Organiser une rencontre mixte d’urgence gouvernement-SOKIMO (CA, direction)-syndicat des agents-société civile pour apaiser la tension et prévenir le pire

▪︎ Que l’IGF diligente un contrôle à la direction de SOKIMO pour dissiper tout malentendu

▪︎ Retourner le siège de la SOKIMO à Bunia, chef-lieu de la province de l’lturi afin de suivre de plus près son évolution.

En attendant, les agents et cadres de la Société minière de Kilo-Moto sont en grève depuis le week-end dernier, notamment à Kinshasa, dans la province de la Tshopo, en Ituri et dans le Haut-Uele.

Selon Roger Katende Vingi, deuxième vice-président de la délégation syndicale de cette société, contacté le jeudi 3 octobre par Radio Okapi, ils sont plus de deux mille cinq cents agents et cadres qui réclament le paiement des arriérés des salaires de cent dix-huit mois.

Rédaction

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