Vingt-cinq journalistes professionnels et des techniciens des médias de Goma sont réunis à dater de ce samedi 08 au dimanche 09 juin dans la ville de Goma au Nord-Kivu, par l’Association des femmes des médias (AFEM) dans une session de formation centrée sur le Code d’éthique et de déontologie, la sécurité physique et numérique.
Une activité inscrite dans le cadre du projet : une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et au Sud-Kivu. Madame Nelly Adidja, chargée de programme d’AFEM, place cette session dans le renforcement des capacités de ces professionnels de médias vu le contexte dans lequel ils sont appelés à travailler.
Parlant du contexte, la situation sécuritaire de l’Est de la République démocratique du Congo amène les journalistes à œuvrer dans un environnement « hostile à la vérité, marqué par l’intolérance » et, par dessus tout, un contexte « d’impunité », qui les exposent aux attaques, à des menaces voire des agressions. « Des journalistes ont été assassinés malgré l’existence des textes et lois qui promeuvent leurs droits et les protègent. »
Le choix des participants n’est pas un hasard : « Les techniciens ne sont pas souvent associés aux assises, pourtant, ce sont des prestataires des médias », ce que ne comprend pas madame Nelly Adidja. Pour elle, cette association vise à leur rappeler qu’il existe un code d’éthique et de déontologie qu’ils sont également appelés à respecter, vu leur travail au quotidien aux côtés des Chevaliers de la plume.
Rodriguez Misati, technicien à la radio UB FM, un média au cœur de la capitale provinciale du Nord-Kivu, salue à juste titre cette invitation de l’Association des femmes des médias à ces Assises.
Pour lui, « si chaque jour, si on peut nous inviter comme ça, on peut avoir de meilleures connaissances », et surtout qu’il « faut collaborer entre les techniciens et les journalistes » pour faire avancer les organes et maisons de presse pour lesquels ils sont engagés.
Pour ce premier jour, la formation s’est concentrée sur le Code de déontologie et d’éthique du journaliste congolais, avec un regard sur les obligations et droits des journalistes. Des notions sur la sécurité physique ont été passées en revue, question d’amener les chevaliers de la plume et les techniciens à travailler à toute responsabilité. En ce qui concerne le second et dernier jour, la sécurité numérique avec un accent particulier sur le code numérique, pour finaliser cette session de formation.
Guerschom Mohammed GM