C’est depuis la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 février 2025 que le pont Nzoro se trouvant sur la rivière portant le même nom s’est effondré dans la province du Haut-Uele. Depuis cet effondrement, la population de cette partie de la République démocratique du Congo en souffre.
Le pont Nzoro se trouve en cheval entre les territoires de Faradje et de Watsa. La situation décrite met en lumière un problème de gouvernance et d’infrastructure dans le territoire de Faradje, où l’effondrement du pont Nzoro a entraîné une exploitation abusive des voyageurs par certains agents de l’État, dénonce à buniaactualite.cd la société civile locale.
Selon cette structure citoyenne, non seulement les habitants subissent les conséquences du manque d’infrastructures adéquates, mais ils sont également contraints de payer des frais supplémentaires malgré leurs souffrances.
« Avant l’effondrement du pont Nzoro, un poste de péage a été installé à quelques mètres du dit pont vers Faradje par la Direction générale de recette du Haut-Uele (DGRHU), et il semblerait que ce poste de péage a accumulé beaucoup de services pour rançonner inutilement la paisible population », a déclaré Jean Claude Malitamo, coordonnateur de la société civile Force vive du territoire de Faradje.
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Et d’ajouter :
« L’initiative de la synergie de la société civile de Faradje, qui est donc cruciale. Il nous faut une descente sur le terrain à Nzopi et Kitambala pour mieux comprendre l’ampleur de la situation et organiser une réunion pour trouver des solutions ».
Il sera intéressant de suivre les conclusions de cette enquête et les actions qui en découleront, estime notre source.
Ces derniers mois, certains ponts dans la province du Haut-Uele se sont effondrés, compliquant le trafic fluide des personnes et de leurs biens. Le besoin en réhabilitation se fait de plus en plus sentir.
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Benjamin Vita