Une exigence pour le moins surprenante émerge des discussions en cours à Doha. Selon une source proche des négociateurs congolais, le Rwanda, à travers ses supplétifs du M23-AFC, réclame un contrôle exclusif sur les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pour une période de huit ans.
« La principale revendication du M23-AFC à Doha est d’obtenir la gestion exclusive, sur tous les plans, des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pendant huit ans », a confié à l’Agence congolaise de presse (ACP) une source proche de l’équipe de négociation de la République démocratique du Congo.
Cette demande, relayée par les délégués du mouvement armé, met en lumière les ambitions régionales de Kigali à travers le M23-AFC, groupe soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports onusiens. Elle suscite une vive inquiétude à Kinshasa, alors que le gouvernement congolais maintient sa position de refuser toute forme de balkanisation du territoire national.
Les pourparlers à Doha, initiés pour tenter d’apaiser les tensions persistantes dans l’Est du pays, se déroulent dans un climat tendu. Les autorités congolaises affirment privilégier une sortie de crise par la voie diplomatique, mais restent fermes quant à la préservation de la souveraineté nationale.
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Aucune réaction officielle n’a encore été publiée du côté de Kinshasa, mais cette revendication du M23-AFC risque de compliquer davantage les négociations et d’alimenter les inquiétudes sur l’avenir de la paix dans la région des Grands Lacs.
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