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    Contrairement aux informations relayées par certains médias, des témoins sur place confirment à buniaactualite.com qu’aucune rencontre formelle n’a eu lieu entre l’équipe des sensibilisateurs dépêchée par la présidence de la République dénommée Task Force et des responsables de la milice CODECO à Pimbo.

    Conduite par son coordonnateur Thomas Lubanga, la délégation de Task Force qui revenait ce samedi 05 février 2022 de Bule où elle a pris part à la cérémonie funèbre en mémoire de 62 déplacés de guerre massacrés en début de semaine dans leur site de la plaine Savo, a fait un escale à Pimbo, chef-lieu du secteur de Walendu Djatsi à plus de 60Km au nord de Bunia dans le territoire de Djugu.

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    Sur place, confie notre source, cette équipe voulait rencontrer les responsables de la milice CODECO basés dans la zone et qui sont soupçonnés d’avoir mené la très meurtrière attaque sur le site des déplacés de Bule.

    « Contactés, les commandants de CODECO sur place n’ont pas répondu favorablement. Ils ont affirmé que pareilles négociations relèvent de leur hiérarchie » confie notre source qui a requis l’anonymat.

    Après leur échange avec le chef du secteur de Walendu Djatsi entouré des membres de son comité local de sécurité, l’équipe de Thomas Lubanga a tenu un meeting populaire en langue Landu majoritairement parlée dans la zone.

    Sur son chemin de retour sur Bunia, l’équipe a rencontré comme par hasard, un des chef de CODECO reconnu dans la contrée.
    Le cortège de Thomas Lubanga et ses compagnons s’est arrêté pour échanger avec lui et selon notre source, l’homme les a renvoyé à ses supérieurs.

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    On sait déjà que dans une déclaration, le haut commandement de cette milice avait déjà exprimé sa désapprobation de la démarche entreprise par Task Force et s’était montrée réticente quant à une quelconque rencontre.

    La même position avait été adoptée par la force patriotique et intégrationniste du Congo FPIC, l’autre groupe rebelle basé dans le territoire d’Irumu.
    Elle aussi avait réservé une fin de non recevoir à Thomas Lubanga et sa délégation composée en majorité d’ex seigneurs de guerre ayant eux aussi endeuillé l’Ituri durant la guerre interethnique de 1999-2003.

    La Rédaction

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