Plusieurs localités de la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sont sous menace quasi permanente du mouvement du 23 mars M23.
Des habitants du territoire de Kalehe et ceux qui vivent dans les entités voisines du territoire de Masisi (Nord-Kivu), notamment Kamatale, Kabingu, Lwizi, Rwangara, Luzirantaga et Bitaga, vivent dans la peur depuis la tentative, samedi 4 janvier, de la prise de Kalehe et de ces entités par les rebelles du M23, rapporte la radio onusienne ce mardi 07 janvier 2025.
Ce média se fonde sur l’alerte du président du bureau de coordination du cadre de concertation territoriale de la société civile de Kalehe, affirmant que les Forces armées de la République démocratique du Congo, (FARDC) avaient repoussé ces rebelles, déjouant ainsi leur tentative d’occuper ces localités et territoires du Sud-Kivu.
Delphin Birimbi, qui est aussi expert en gouvernance sécuritaire, renseigne que ces rebelles du M23 ont été repoussés par les FARDC, dans une violente contre-offensive.
Peu avant cette alerte, buniaactualite.cd a, le vendredi 27 décembre 2024, relayé l’indignation du lieutenant Marc Elongi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 Sud-Kivu.
D’après lui, à cette date-là, les FARDC ont déjoué une attaque de la coalition de groupes armés Makanuna, qui voulaient mieux ouvrir un front AFC-M23 dans le Sud-Kivu. D’après le porte-parole de l’armée dans cette province, l’objectif était de prendre le contrôle de l’aérodrome de Kiziba à Minembwe.
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À ce jour, le M23 contrôle depuis plusieurs mois de nombreuses entités de la province du Nord-Kivu. Après une tentative ratée de prendre le contrôle de Lubero centre, ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda a réussi à s’emparer de Masisi, une agglomération stratégique au Nord-Kivu.
Rédaction