Début ce jeudi 13 mars 2025 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, du procès des officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise ayant fui Goma et Bukavu lors de l’avancée du M23 et de l’armée rwandaise.
Ces prévenus, constitués essentiellement de militaires et de policiers, comparaissent devant la Haute Cour militaire à Kinshasa.
Ils sont accusés d’avoir abandonné leurs positions face à l’ennemi, laissant derrière eux des armes, des munitions, du matériel militaire ainsi que des blessés.
Ce procès est retransmis en direct par la Radio-télévision nationale congolaise, en présence du ministre congolais de la Justice et de plusieurs autres personnalités.
Les prévenus Alengbia Nyitetessya Nzambe, Romuald Ekuka Lipopo, Danny Yangba Tene, Papy Lupembe Mobenzo et Eddy Mukuna Ntumba, tous jugés pour lâcheté, perte de matériels militaires, incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline et violation des consignes, fait remarquer l’agence congolaise de presse.
Ils risquent d’être condamnés à mort et de passer le restant de leur vie en détention, si jamais la cour parvenait à les condamner.
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Peu avant ce début de procès, une cinquantaine de militaires ont été condamnés à mort par le tribunal militaire de garnison de Butembo pour, notamment, fuite devant l’ennemi.
Rédaction