La région de Beni au Nord-Kivu fait face à une nouvelle série de massacres perpétrés par des hommes armés identifiés aux terroristes ADF qui ont, en l’espace de seulement 4 jours, massacrés près de 60 civils.

Le premier carnage remonte dans la nuit du mercredi 08 au jeudi 09 mars 2023, où ces rebelles ont tué 38 civils et blessés une dizaine d’autres ainsi que des disparus. Les attaques ont ciblé Mukondi et Mausa, deux villages du secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni.

Ce dimanche 12 mars, c’est une autre chefferie qui a été ciblée par ces hors-la-loi. Il s’agit de Bashu, précisément dans le village Kirindera, toujours dans le territoire de Beni. Ces ADF ont massacré 19 civils civils, rapportent des sources locales dans la région.

Dans son tweet, Carly Nzanzu, gouverneur de la province du Nord-Kivu avant l’état de siège, révèle aussi qu’au-delà des personnes tuées, d’importants dégâts matériels sont aussi enregistrés, comme dans les attaques précédentes. L’on note une structure sanitaire, un hôtel et des maisons incendiés.

Tous ces grands villages autour du parc ont besoin d’une couverture sécuritaire ”, plaide cette autorité provinciale en veilleuse depuis le mois de mai 2021.

Condamnant les attaques près de la ville de Beni jeudi dernier, le porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord avait invité la population à se ranger derrière son armée pour anéantir ces terroristes.

Jeudi 09 mars, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, avait condamné, avec la « plus grande fermeté » les tueries ignobles survenues à 20 kilomètres de la ville de Bunia (Mukondi et Mausa). Bintou Keita, dans sa communication, avait exhorté les autorités congolaises à traduire en justice les auteurs de ces crimes odieux.

Nord-Kivu et Ituri, deux provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) placées sous état de siège depuis plus d’une année, sont constamment secouées par l’activisme des rebelles des Forces démocratiques alliées (FDA ; en anglais Allied Democratic Forces, ADF). La présence de la coalition FARDC-UPDC, depuis fin 2021, ne parvient toujours pas, jusque-là, à « anéantir complément » ce mouvement terroriste.

David Ramazani

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