Martin Fayulu , candidat président aux élections du 20 décembre 2023 en RDC est arrivé à Bunia au chef-lieu de la province de l’Ituri ce mercredi 29 novembre 2023 où il va passer nuit.
De l’aéroport à la tribune de Bunia, le numéro 21, à bord d’un décapotable, est escorté par la foule qui jure « refaire confiance au président élu ».
Comme les précédents, il est 18h quand « l’homme de la vérité des urnes» va prendre parole. Devant la foule, il est accueilli par Luc Malembe, cadre de l’ECiDé.
Fayulu et ses priorités
Pour le « candidat de l’unité nationale », « c’est le moment du changement ». Il sait qu’il doit d’abord équipé les Forces Armés de la République Démocratique du Congo pour protéger l’intégrité territoriale. Améliorer les conditions salariales de ces derniers tout comme la police nationale congolaise.
“ Pour défendre l’intégration territoriale du pays, nous allons former 500.000 mille homme et femme”, a-t-il lancé.
Martin Fayulu, qui a décrié la mauvaise gouvernance de ses prédécesseurs, dit une fois élu que les problèmes d’eau, d’électricité, dépréciation du monnaie face au dollar américain, seront résolus.
« Les 21000 dollars touchés par les députés nationaux seront une histoire ancienne » sous le règne Fayulu.
Il promet la création d’emplois, la construction « de bonnes universités », de « bons hôpitaux» pour les jeunes, des centres d’apprentissage afin de réintégrer les personnes venant avec handicap.
Ce candidat numéro 21 promet, s’il est élu président de la RDC, de revoir le système électoral pour une élection à deux tours. Fayulu veut aussi la réforme de l’obtention de la nationalité congolaise. Pour lui, tout le monde peut demander une nationalité congolaise sauf « tous les pays voisins ou limitrophes ».
Celui qu’on surnomme « le soldat du peuple», avait aussi cette promesse: les enfants des policiers et militaires bénéficierons de la gratuité d’enseignement maternel jusqu’à l’étude Universitaire.
Notons que Martin Fayulu est le troisième candidat président de la République à fouler ses pieds en Ituri, après Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi.
Bienvenu Kasima