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    Selon le rapport du Ministère du Genre, famille et enfant publié dernièrement à Kinshasa, 2 étudiantes sur 3 sont victimes du phénomène «points sexuellement transmissibles» au sein des institutions académiques de la RDC.

    Selon des observateurs, cette situation est également présente dans plusieurs universités et instituts supérieurs de la ville de Bunia en Ituri.

    Dans une émission publique réalisée par nos confrères de Radio Okapi, des experts sont revenus sur les raisons ainsi que les voies et moyens pour y remédier.

    Le professeur Simba Akokola, recteur de l’Université de Bunia qui a reconnu la problématique, l’initiative d’échanger des cotes contre des faveurs sexuels, peut provenir soit des enseignants, soit des étudiantes elles-mêmes.

    « Je suis enseignant depuis 20 ans, avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, les étudiantes cherchent les cordonnées des enseignants et leur fixent des rendez-vous. Il y a des enseignants qui utilisent aussi des commissionaires parmi les étudiants pour atteindre les étudiantes qu’ils envient [•••]» a-t-il expliqué dans des propos recueillis par buniaactualite.com

    Pour y remédier, les participants à cette séance ont entre autres proposé la création au sein du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire, d’une structure chargée de contrôler la moralité des enseignants et des étudiants lors des recrutements dans les universités à travers le pays.

    La Rédaction

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