Pour lutter contre les cas d’accidents en répétition dans la ville, la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR), ville de Bunia, organise une série de sessions de « recyclage ». Des participants, sont essentiellement des chauffeurs de véhicules.
Déjà, plus de 150 (cent cinquante) sont enregistrés. Principalement des chauffeurs de véhicules marque « Juston » accusés surtout d’être à la base de multiples cas d’accidents, parfois mortels.
« Cela nous a interpellé. C’est vrai que nous organisons de recyclage régulièrement. Mais nous voulons encore amplifié plus pour que nous puissions temps soit peu, combattre ce genre d’accidents, qui ne cessent d’endeuiller la population » a indiqué, Claude Ndjalengo Lodya, responsable de la CNPR Ituri.
Suite à la Covid-19, les séances sont organisées à tour de rôle. Une formation progressive, au siège de la CNPR à Bunia depuis le lundi 06 juillet 2020. La finalité, outillés les conducteurs sur les principes à adopter sur la voie publique, en vue d’éviter des accidents précoces.
« Ils seront notamment formés sur le nouveau code de la route, une sensibilisation pour être en ordre par rapport à tout ce qu’un bon chauffeur doit avoir (permis de conduire, le contrôle technique, l’assurance, etc ). Grâce au contrôle technique, nous aurons moins d’accidents possible » a-t-il précisé.
La fin du recyclage sera sanctionné par un brevet qui va également faciliter l’obtention de permis de conduire. Très souvent, la délivrance de ce permis se fait avec beaucoup de légèreté.
Tous les conducteurs des engins roulants, tant commerciaux que privés sont encouragés de participer à cette formation. « D’un moment à l’autre, nous allons rendre le brevet de recyclage octroyé obligatoire. Avant de conduire » a-t-il insisté.
La ville de Bunia a enregistré, ces derniers mois, plusieurs cas d’accidents. Des dégâts humains (mort et blessure grave) ainsi que des dégâts matériels énormes ont été documentés. L’ivresse au volant, le non respect du code de la route et autres, sont les principaux facteurs qui les favorisent.
David Ramazani