Les patrouilleurs de la police nationale congolaise (PNC) couplés à ceux de la police militaire (PM) ont arrêté deux présumés bandits la nuit du 13 au 14 mars 2025 dans le quartier Hoho en commune Mbunya, ici en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo.
Avec certains effets volés, ces deux civils présumés bandits ont été matinalement présentés à la population avant d’être évacués à la police d’investigation criminelle (PIC). Sur place, des chefs locaux et certains jeunes sont à la recherche des maisons cambriolées pour voir comment restituer ces biens volés et retrouvés entre les mains de ces deux civils arrêtés.
« Deux bandits viennent d’être arrêtés et présentés ce matin à la population par la police. Ils sont entre les mains de la PIC où on les a acheminés. La police dit qu’elle a arrêté ces deux bandits ici, au rond-point Bilingue », explique brièvement Fabrice Visahasa, conseiller communal élu de la commune Shari à buniaactualite.cd ce 14 mars 2025.
A lire aussi : Tournoi interscolaire à Bunia et Mambasa 1 : les affiches des finales désormais connues
Et à ce dernier de poursuivre : « La police, en les présentant, était entrain de leur demander de montrer la maison où ils avaient volé ces biens, alors ils n’ont pas montré exactement, et nous sommes déjà à la recherche de la maison où on a cambriolé pour voir si on peut restituer certains matériels. »
Une source officielle locale affirme l’information, sans pourtant donner trop de détails. Ces deux présumés bandits seraient passés aux aveux en révélant qu’ils ont leur chef, toujours dans l’une des avenues du quartier Hoho.
A lire aussi : Criminalité urbaine à Bunia : encore un taximan tué à Hoho, sa moto emportée
La veille, soit la nuit du 12 au 13 mars, une dizaine de cas de cambriolage avaient été enregistrés dans la même municipalité où, depuis un temps, la population réclame le retour des militaires de la garde républicaine GR() dans le rang des patrouilleurs nocturnes pourtant, le bourgmestre de Mbunya avait, pour sa part, frappé d’interdiction le contrat de bail entre ces militaires et les bailleurs afin d’abriter les maisons dans la cité, car ayant leurs casernes.
Nickson Manzekele