Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila Babombi, située dans le territoire de Mambasa en Ituri, fait face à une recrudescence alarmante des actes de criminalité, notamment des assassinats et des vols à main armée. Ces dernières semaines, les cas de violence se multiplient, notamment dans cette zone commerciale stratégique située sur la RN 44, qui relie Mambasa à Makeke.
Le cas le plus récent a eu lieu dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 mars 2025, lorsqu’un jeune taximan a été abattu par des bandits armés. D’autres biens ont été volés par les présumés criminels, dans une attaque qui a eu lieu près de la base de l’Esco Kivu, dans la zone de Biakato. Ce tragique incident vient s’ajouter à d’autres actes de banditisme, comme une embuscade tendue sur la route de desserte agricole Biakato-May-Musika, où un des assaillants armés a été arrêté par les services de sécurité rapporte la nouvelle société civile congolaise locale (NSCC).
Ce dernier avait récemment pris près de 2000 dollars américains à des passants, après avoir volé un téléphone Android rapporte la même source.
Lire aussi : Violations des droits de l’Homme en Ituri : 3 cas documentés en une seule journée à Mambasa
La Nouvelle Société Civile Congolaise, active dans la chefferie des Babila Babombi, dénonce fermement ces actes criminels qui se multiplient dans le sud du territoire de Mambasa. Dans une dénonciation datée du mercredi 19 mars 2025, elle appelle à la vigilance de la population, incitant les habitants à dénoncer tout mouvement suspect auprès des autorités locales.
Cette structure citoyenne par le biais de son coordonnateur Musa Mendela, a également recommandé que des enquêtes préliminaires soient menées sans délai, afin de découvrir les véritables auteurs de ces crimes et de les traduire devant la justice.
Face à cette situation de plus en plus inquiétante, la population de Biakato et des environs est invitée à renforcer leur collaboration avec les autorités locales pour mettre fin à cette vague de criminalité qui menace leur sécurité et leur bien-être.
Verite Johnson