Dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mars, trois graves violations des droits de l’homme ont été documentées par la Nouvelle Société civile congolaise en territoire de Mambasa. Ces actes sont eu lieu dans la région de Babila Babombi, territoire de Mambasa dans la province de l’Ituri.
Le premier incident concerne le meurtre d’une jeune femme de 20 ans, à Mahu, dans le groupement Bangole, à environ 19 kilomètres de Biakato, le chef-lieu de la chefferie des Babila Babombi. Vers 23 h, la victime, une servante travaillant dans le champ d’un agriculteur, serait tuée par un militaire.
Le deuxième cas documenté est celui de torture infligée à un jeune homme de 27 ans, identifié sous le nom de Lwanzo, père d’un enfant et résident du village de Makumo. Dans la nuit, vers 1 h du matin, des soldats ont fait irruption chez lui et lui ont exigé de l’argent. Faute d’argent, la victime a été sauvagement frappée jusqu’à perdre connaissance. Elle reçoit actuellement des soins au centre de santé Katanga à Makumo.
Le troisième cas est celui d’une dame torturée à Teturi, toujours dans le territoire de Babila Babombi, vers 23 h, par des militaires en patrouille.
Pendant ce temps, dans le secteur de Babila Bakwanza, la population subit les attaques des ADF (Allied Democratic Forces). Condamnation et appel à la justice
La Nouvelle Société civile congolaise, à travers son coordonnateur, Me Jospin Paluku Mbowa, condamne fermement ces actes ignobles.
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Ces événements tragiques rappellent la nécessité de renforcer le respect des droits humains et la protection des civils, en particulier dans les zones où la sécurité est gravement menacée.
Rédaction