La province de l’Ituri est une nouvelle fois au centre d’actes d’une violence « inqualifiable ». En l’espace d’environ une semaine seulement, plusieurs cas de viols sur des mineures ont été rapportés, semant l’effroi et l’indignation au sein de la population.
Après le choc suscité par le viol d’un nourrisson de seulement trois mois à Mongbwalu, dans le territoire de Djugu, une autre jeune fille, âgée de 14 ans et vivant dans la même zone, a également été victime d’un homme adulte. L’agresseur présumé dans le cas du bébé aurait été appréhendé par les autorités.
L’onde de choc s’étend jusqu’au territoire voisin de Mambasa. Dans le village de Mabugho, non loin de Lwemba, c’est une fillette de sept ans qui a subi la barbarie d’un homme adulte. Les faits, rapportés par des sources locales, se seraient déroulés récemment. L’auteur présumé de cet acte odieux a rapidement été interpellé et transféré à Mambasa-Centre, le chef-lieu du territoire, situé à une cinquantaine de kilomètres du lieu du crime. Il est désormais entre les mains de la justice pour que la lumière soit faite et que les responsabilités soient établies.
Face à cette recrudescence de violences sexuelles, des appels allant dans le sens de combattre l’impunité s’intensifient. Les autorités judiciaires sont invitées à faire preuve de la plus grande fermeté dans le traitement de ces affaires.
Ces événements tragiques, survenus en l’espace d’une semaine, témoignent de l’urgence d’une action concertée pour protéger les enfants et mettre fin à cette spirale de violence. La communauté locale est appelée à la vigilance et à collaborer avec les autorités pour que de tels actes ne restent pas impunis.
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Toutefois, la province de l’Ituri est aussi caractérisée ces dernières années par une hausse inquiétante du taux de viols sur mineures. Chaque année, des organisations travaillant pour la protection des droits des femmes ou des enfants dressent toujours un tableau sombre de ce chapitre.
Rédaction