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    La prison constitue aussi un lieu de grande vulnérabilité pour les détenus en termes de transmission du Virus de l’Immunodéficience Humaine VIH. À la prison centrale de Bunia, 6 nouveaux cas du VIH-SIDA sont confirmés depuis le mois d’avril dernier. Un total qui porte à 30, le nombre de détenus sero-positifs dans ce milieu carcéral. Mais les femmes visiteuses sont-elles à la base de la propagation de ce virus ?

    En tous cas, cette hypothèse est partagée par le centre hospitalier de la prison centrale de Bunia. Sur place, l’on indique n’avoir documenté aucun cas de contamination au quartier général des femmes.

    Les hommes entrent rarement au quartier femme et nous n’avons pas encore suivi qu’il ait le cas de contamination chez les femmes”, explique le Docteur Jean Robert Wathum Ucircan dans une interview exclusive à buniaactualite.cd

    À lui de poursuivre :

    Après notre recherche interne, nous sommes permis de dire que ces 6 cas ont été contaminés par des sujets féminins venant de l’extérieur ”.

    Rarement associée par les campagnes multi sectorielles pour répondre aux défis du VIH, la prison centrale de Bunia compte en ce jour 36 personnes vivant avec le virus. Cependant, « toutes sont sous traitement », rassure Wathum. En principe, selon les sources médicales, chaque prévenu est soumis dès son arrivée, aux examens médicaux pour éventuellement détecter les maladies chroniques et contagieuses avant son incarcération.

    Aimerance Ndjive

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