Ils sont une cinquantaine, ces acteurs de la protection de l’environnement qui se sont réunis autour d’une table À Bunia, avec un seul but : fédérer leurs efforts pour de meilleurs résultats sur le terrain.
Lors d’un atelier de création d’un réseau des défenseurs des droits de l’environnement ce vendredi 27 décembre 2024, le directeur de cabinet du gouverneur militaire en charge de l’économie et des finances, représentant l’autorité provinciale, a reconnu l’importance d’une telle synergie des organisations œuvrant dans ce secteur en Ituri face aux enjeux environnementaux de l’ère.
La province de l’Ituri regorge de plusieurs ressources environnementales, entre autres : la forêt, la savane, les eaux de surface et les eaux souterraines, les sols arables qui abritent plusieurs espaces animaux et végétaux. « Cela nécessite des actions coordonnées pour contribuer efficacement à la protection et à la conservation de ces ressources », a-t-il indiqué dans son mot d’ouverture.
Le chargé de programme de L’organisation HDC a pour sa part motivé la pertinence de cette stratégie d’intervention communautaire, en ce sens que cette plateforme constituera non seulement un carrefour des acteurs de l’environnement, mais aussi un cadre permanent d’alerte et de plaidoyer en faveur de l’environnement.
« Ce réseau va travailler en étroite collaboration avec les services attirés de l’État. « En cas d’impact environnemental, nous aurons la facilité de documenter les incidents et d’en faire des plaidoyers aux plus hauts niveaux, car nous avons pris le soin d’impliquer les membres des comités locaux de gestion des ressources naturelles de différents territoires », a dit Samuel Tungulo.
Une approche plébiscitée par la division de la coordination provinciale de l’environnement par le biais de son chef de bureau urbain. Ce dernier s’attend à une meilleure coordination des différentes actions face aux défis environnementaux de la province.
Pour un mandat provisoire de 3 mois, l’ONG Héritier du développement au Congo, HDC en sigle, a été élue lead du réseau avec comme responsabilité première d’accompagner la formalisation juridique de cette plateforme provinciale.
Pour rappel, cette activité s’exécute dans le cadre du projet Ensemble pour la paix et le développement sous l’appui financier de l’ambassade de la Suède en collaboration avec l’ONG internationale Trocare.
Rédaction