Archives

    Le trafic reste coupé entre Masumbuko, en secteur de Walendu Tatsi, et Largu, en chefferie de Bahema Nord, dans le territoire de Djugu. La milice CODECO se serait installée à Masumbuko, bloquant ainsi le passage pour tous les usagers fréquentant cet axe routier de Katoto-Tche-Saliboko-Masumbuko Largu.

    La société civile de la chefferie de Bahema Nord craint que certains déplacés du site de Rhoo meurent de faim, car ils n’ont plus accès à leurs champs situés à Tche, pourtant pour y accéder, il faut emprunter la route Masumbuko. Sob président Charité Banza parle d’un freinage des activités sur tous les plans de la vie humaine.

    Pas plus tard que la semaine antérieure, dans le même village de Masumbuko, 4 civils ont été tués par la même milice CODECO lors d’une embuscade. Il s’agissait d’un véhicule qui était parti à Largu avec les équipements de l’ONG Solidarité, et c’est au retour que le chauffeur, son aide et deux autres civils avaient été abattus sur place.

    Zaire ne garde pas non plus le silence

    Au village Gora, dans le secteur de Walendu Pitsi toujours en territoire de Djugu, c’est la milice Zaïre qui a fait sa loi le 7 juin 2025. Bilan enregistré lors de cette attaque : un pasteur de l’église 8ᵉ CEPAC tué.

    La victime revenait d’une mission d’évangélisation du village Laudjo, révèle la société civile du Congo, section Djugu, qui parle d’une violation du droit international humanitaire interdisant pourtant l’attaque des hommes, des écoles et autres.

    Le porte-parole de cette structure citoyenne, Daniel Amani Shukuru, prêche néanmoins un message du vivre-ensemble pour une paix durable en territoire de Djugu meurtri depuis décembre 2017.

    À Lopa, des jeunes s’en mêlent aussi

    À Lopa, pendant ce temps, ce sont des jeunes du milieu qui se livreraient aux activités de détention illégale des armes à feu. La société civile locale qui alerte le gouvernement de l’état de siège pense qu’un bouclage s’avère nécessaire dans cette partie du territoire de Djugu située près d’Iga Barrière.

    À titre illustratif, d’après cette structure citoyenne, le 7 juin dernier, ces jeunes ont été à la base de la fusillade d’un secouriste de la Croix-Rouge dans un lieu d’enterrement sur place à Lopa.

    Nickson Manzekele

    Leave A Reply

    error: Content is protected !!