Cette semaine, la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, vibre au rythme d’un forum de paix, ouvert depuis mardi par le vice-premier ministre ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières. Le Mbole-Lengola est parmi les points majeurs de cette activité remarquable dans cette partie du pays.
Pour l’une des autorités coutumières de la région, l’administration parallèle est l’une des causes majeures du conflit Mbole-Lengola. Elle concerne la commune de Lubunga et certains secteurs du territoire d’Ubundu, d’où sont originaires les Lengola.
« La source de ce conflit, c’est l’administration parallèle entre la commune et notre secteur de Lubuya-bea. Le secteur fait payer des taxes et les communes aussi viennent faire la même chose, c’est ce qui est à la base de ce conflit », a expliqué mercredi Gilbert Sabuni, l’un des chefs coutumiers Lengola.
Il croit en une résolution rapide de ce conflit grâce au forum de paix, réconciliation et développement de la Tshopo, ouvert mardi par Jacquemain Shabani.
« C’est comme ça que nous demandons aux autorités de nous aider à trancher ce problème en délimitant clairement la commune et le secteur. Le secteur de Lubuya-bea va exhiber ses preuves et la commune aussi. Et l’autorité va trancher, celui qui a raison sera remis dans ses droits et la paix va régner », a-t-il plaidé.
Un forum de paix vivement salué par le gouverneur de cette province, qui espère des solutions palliatives majeures prouvant contribuer à la stabilité, à la cohésion et au développement de cette partie du pays sous sa gouvernance.
Pendant ce temps, les chefs coutumiers de Mbole et Lengola se montrent unanimes pour tourner la page du conflit. « Nous avons l’objectif de mettre la paix entre nos communautés comme le président de la République nous l’avait conseillé », a fait savoir l’une des autorités coutumières concernées. Ce jeudi, est le dernier jour dudit forum.
Rédaction