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    Grâce Israëlla Ngyke travaillant comme journaliste, ne se remet toujours pas de ses tristes souvenirs sur la mort tragique de son père, assassiné sous ses yeux. Plusieurs années après, elle ne cesse de réclamer Justice. 

    Tout remonte à 2005 où Franck Ngyke Kangundu, journaliste de Marble, a été brutalement tué en présence de ses enfants. Bien que des années se soient écoulées, la douleur est toujours fraîche.

    « J’ai vu mon père se faire tirer une balle sur la poitrine », se souvient encore tristement Grâce Ngyke, lors d’un échange avec buniaactualite.cd en novembre 2024.

    Pour Grace Ngyke, l’assassinat tragique de son père demeure une violation manifeste des droits humains. Quoi qu’il en soit, elle réclame la fin de l’impunité face à ce crime.

    « Rendez-nous justice pour abaisser nos blessures », a-t-elle ajouté dans une séquence vidéo. « Le traumatisme de ces crimes ne me quitte pas tant que ce crime reste impuni », ajoute-t-elle.

    Pour elle, il est inconcevable d’utiliser des armes pour faire taire le journaliste, car les enfants deviennent des orphelins sans avenir et restent avec des phrases tristes et un million de questions sans réponse.

    « La dernière phrase que mon père avait dite était : Djoudjou, Francine, Grâce, Olive, Landrine… Je suis mort avec mes enfants », a-t-elle ajouté.

    D’une tristesse à un changement. Grâce Israëlla Ngyke est actuellement présidente de l’ACOFEPE/RDC.

    Grâce s’est donnée une pension. Elle rédige le livre intitulé Le destin tragique d’un chevalier dans le but d’exprimer leurs larmes et de demander justice pour ces journalistes tués injustement pendant l’exercice de leur métier.

    « Ils méritent la reconnaissance de la République pour avoir lutté contre la corruption et les injustices sociales », a-t-elle conclu.

    En outre, le président de l’action conservatoire de la presse en Afrique (OLPA) Kabongo Mbuyi salue encourage Grâce Ngyke à plaidoyer.

    « Il est crucial qu’au niveau national, un mécanisme reconnaisse le travail des journalistes congolais tués. La vie des journalistes a de l’importance puisqu’ils sont des soldats avec des stylos et des papiers », a-t-il dit.

    Grâce Kasemire

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