La Nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu dénonce avec la dernière énergie la recrudescence de l’insécurité devenue monnaie courante à Kashusha, dans le territoire de Kabare, en province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans sa dépêche parvenue à buniaactualite.cd ce samedi 28 décembre 2024, cette structure citoyenne fait mention de la hausse du taux de l’insécurité et de la criminalité dans cette partie du Sud-Kivu.
« La NDSCI renseigne que cette insécurité est caractérisée non seulement par des cas d’attaques orientées contre les paisibles citoyens, mais aussi par des visites non désirées dans de nombreuses maisons en chantier où des hommes en tenue militaire et bien armés se livrent à des pillages systématiques des biens et matériels des chantiers, dépouillant aussi les gardiens et le personnel ouvrier », peut-on lire dans ladite dépêche.
Cette structure citoyenne de Défense des droits humains renseigne que cette insécurité grandissante à Kashusha risquerait de décourager tous les paisibles citoyens qui essayent d’investir à Kashusha en y construisant des belles maisons dans la philosophie de désengorgement de la ville de Bukavu.
Cette insécurité et ces attaques contre les différents chantiers en construction à Kashusha risquent, selon elle, de stopper cet élan et de contraindre même un mouvement contraire, à savoir l’exode rural.
La NDSCI interpelle le commandement de la 33ᵉ région militaire pour qu’il remette de l’ordre en sanctionnant tous les militaires indisciplinés, notamment ceux de l’unité dite « Guépards », nouvellement déployés à Nyamunyunyi qui seraient impliqués dans cette criminalité qui met sérieusement en mal l’entente et les bonnes relations civilo-militaires.
La NDSCI déplore le dernier cas en date, qui est celui de monsieur Pascal Zimujeyi, président de la jeunesse de Kashusha, qui a été attaqué par ces éléments dits Guépards dans la nuit de ce 26 décembre, le dépouillant de tout et le blessant grièvement à coups de couteau avant de tirer plusieurs balles.
La NDSCI exige des enquêtes sérieuses et demande au ministre provincial chargé de la sécurité de s’impliquer activement dans ce dossier pour mettre fin à l’insécurité devenue monnaie courante à Kashusha en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général.
Enfin, la NDSCI Sud-kivu demande à la population de Kashusha de dénoncer tout mouvement suspect en collaborant avec les services de sécurité.
Rédaction