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    L’espoir renaît dans la chefferie des Bahema Mitego, située dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri. Une accalmie relative est observée ces derniers jours. Cette stabilité, estimée à 80% par le chef de chefferie, est le fruit des opérations menées conjointement par les Forces armées de la RDC et l’armée ougandaise (UPDF).

    Les activités agricoles ont repris, et les habitants peuvent désormais accéder à leurs champs, signe d’un retour progressif à la normale. C’est donc parti vers la paix à Bahema Mitego, le retour à la terre, étant signe d’un apaisement en marche.

    Toutefois, les défis sécuritaires persistent, notamment dans le groupement Mitego, entre Walendu Bindi et Bahema Mitego, où se trouve également le chef-lieu de la chefferie. Maintenir cette accalmie pour toujours est le souhait des habitants locaux.

    Le chef coutumier, Albert Rutahaba, a exprimé son intention de retourner dans le chef-lieu de son entité. « Si les groupes armés déposent les armes, la paix reviendra à 100%», a-t-il déclaré à buniaactualite.cd ce mercredi 23 avril 2025. Il estime que le désarmement mettra également fin aux vols de bétail, fréquents dans cette zone, et sources d’insécurité pour les éleveurs locaux.

    L’autorité coutumière se réjouit néanmoins d’une amélioration notable dans la collaboration entre les civils et les militaires, qu’il juge « au beau fixe ». Il appelle le gouvernement provincial à appuyer la chefferie afin de relocaliser les institutions dans leur site habituel. Actuellement, c’est l’agglomération de Burasi qui abrite le chef-lieu.

    Aux organisations humanitaires, il lance un appel pressant pour venir en aide à une population vivant dans des conditions précaires, marquées par la rareté, voire l’absence de biens de première nécessité. À cela s’ajoutent les difficultés liées au retour des déplacements.

    À sa population, Albert Rutahaba lance un message d’unité et de solidarité, l’invitant à soutenir les autorités, notamment le chef de l’État, à rejeter toute forme de tribalisme, et à promouvoir le dialogue entre chefs coutumiers pour résoudre pacifiquement les conflits locaux.

    Verite Johnson

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