Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, ne s’est pas déplacé à Dar-es-Salam en Tanzanie pour le sommet conjoint de la Communauté d’Afrique de l’Est et de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (EAC-SADC).
Au cœur de ce sommet conjoint, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo, spécifiquement dans la ville de Goma.
Les travaux dudit sommeil ont démarré ce samedi matin. Si Tshisekedi ne s’est pas déplacé personnellement, il s’est fait représenter sur place par la cheffe du gouvernement congolais, madame Judith Suminwa.
Pendant ce temps, c’est à partir de son bureau de la Cité de l’Union africaine à Kinshasa que le chef de l’État congolais participe par visioconférence à ce sommet, bien qu’il soit représenté physiquement.
Dans son discours d’ouverture, la présidente Suluhu Hassan a appelé ses pairs de l’EAC/CAE et de la SADC à se surpasser afin de trouver une solution durable à la situation sécuritaire dans l’est.
« L’histoire nous jugera durement si nous ne faisons rien », a-t-elle dit dans des propos relayés par le compte X de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC).
« La situation de la RDC est complexe, mais elle peut être résolue et elle doit être résolue », a estimé pour sa part le président du Kenya.
Par ailleurs, le vendredi 7 février 2025, en raison de ses engagements diplomatiques de haut niveau, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a confié la présidence de la 31ᵉ réunion du Conseil des ministres à la Première ministre Judith Suminwa, conformément aux dispositions de la Constitution.
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Pour ce qui est du sommet conjoint, il est très stratégique pour l’avenir de la RDC, se tient pendant que le mouvement du 23 mars M23 et l’armée rwandaise contrôlent la ville de Goma depuis quelques jours. Un assaut militaire qui a coûté la vie à près de trois mille personnes selon l’ONU.
Pendant ce temps, du côté du Sud-Kivu, cette même coalition AFC-M23-RDF tente de progresser dans la province du Sud-Kivu. Là aussi, des milliers de personnes se sont déjà déplacées suite à la dégradation de la situation sécuritaire.
Rédaction