La Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes est célébrée chaque année le 2 novembre, en hommage aux professionnels des médias tués dans l’exercice de leur métier, souvent pour avoir voulu dire la vérité.
Pour cette année 2025, la journée a été célébrée sous le thème : « Sensibiliser à la violence sexiste facilitée par l’intelligence artificielle à l’égard des femmes journalistes ».
À propos de cette journée
Proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2013, cette journée rend notamment hommage aux journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon de Radio France Internationale (RFI), assassinés au Mali le 2 novembre 2013.
Objectifs de la journée :
– Dénoncer les violences physiques, psychologiques et numériques dont sont victimes les journalistes ;
– Lutter contre l’impunité des auteurs de ces crimes ;
– Promouvoir la liberté d’expression comme fondement de toute démocratie ;
– Encourager les États à enquêter et à poursuivre les responsables, tout en garantissant le droit à l’information.
En 2025, l’accent est mis sur les violences numériques, notamment le harcèlement genré et la désinformation ciblée à l’encontre des femmes journalistes, des formes d’attaques de plus en plus facilitées par l’intelligence artificielle.
L’appel de l’UNPC à la prudence
Le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Kamanda Wa Kamanda Muzembe, a appelé les journalistes à redoubler de vigilance, en rappelant les nombreux défis auxquels ils sont confrontés, notamment dans les zones sous contrôle de groupes armés.
« Plusieurs de nos confrères sont quotidiennement exposés au danger, surtout dans les territoires occupés par les agresseurs, les terroristes et certaines forces étrangères », a-t-il déclaré au micro de Radio Okapi.
« Que pouvons-nous leur demander de plus, si ce n’est la prudence dans la pratique de leur métier », a-t-il ajouté.
Cette journée vise également à mobiliser les médias, les plateformes numériques, les écoles de journalisme et la société civile, afin de renforcer la sécurité des journalistes, en particulier celle des femmes, dans un environnement de plus en plus complexe.
Dorcas Faya

