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    Un vaste réseau de fraude minière à grande échelle dans le Lualaba, province stratégique du Sud-Est de la République démocratique du Congo, fait l’objet d’une enquête officielle.

    Le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a ordonné ce mardi l’ouverture de poursuites contre toutes les personnes impliquées.

    Le scandale prend une dimension particulièrement sensible en raison de l’implication de membres des forces de sécurité du pays, censés pourtant ne pas se retrouver dans ce circuit.

    Selon un communiqué officiel du Ministre de la Justice consulté ce mercredi par buniaactualite.cd, les premières investigations ont permis d’établir une collusion entre divers acteurs dans ces pratiques illicites.

    « Les enquêtes ont permis d’identifier des civils, y compris des ressortissants étrangers, ainsi que des militaires parmi lesquels les éléments de la 22ème région militaire et de la Garde républicaine et des policiers, impliqués dans ces pratiques, engageant leurs responsabilités civile et pénale », a écrit Guillaume Ngefa.

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    L’implication de la Garde Républicaine (GR), unité d’élite chargée de la protection des institutions, et d’éléments de la police dans des activités de fraude minière sonne comme un signal fort de la gravité de la corruption au sein des secteurs clés du pays.

    Cette décision du ministre Ngefa marque la volonté du gouvernement de Kinshasa de lutter contre l’impunité et de sécuriser le secteur minier, essentiel à l’économie nationale.

    Les enquêtes en cours devraient déterminer les responsabilités exactes de chaque acteur, qu’il soit civil, étranger, militaire ou policier, et potentiellement révéler l’ampleur exacte des pertes subies par l’État congolais.

    Rédaction

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