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    Bien que ne faisant pas l’unanimité au sein de la classe socioéconomique, la suspension des activités d’exploitation minières au Sud-Kivu est saluée par le cadre de concertation de la société civile en territoire de Mwenga.

    Cette structure citoyenne espère notamment voir, à travers cet acte des autorités provinciales, l’amélioration du mécanisme de la traçabilité dans cette province de l’est de la République démocratique du Congo où l’exploitation minière s’effectue par moments d’une façon illégale. C’est ce qu’a confié dimanche à l’ACP Hilaire Isombya, président du cadre de concertation de la société civile de Mwenga.

    « L’acte est très salutaire afin de rétablir de l’ordre dans l’exploitation des minerais et améliorer la traçabilité de la production et maximiser les recettes de la province. Les entreprises et coopératives minières ont obtenu 72 h pour quitter les sites miniers », a-t-il déclaré.

    C’est depuis vendredi 19 juillet 2024 que les autorités provinciales du Sud-Kivu ont annoncé la décision suspendant toutes les activités minières dans ce coin du pays en vue de « remettre de l’ordre ».

    C’est ce lundi 22 juillet 2024 que cette décision va entrer en vigueur. Tous les sites miniers sont censés, pratiquement, être « inactifs » et non opérationnels.

    L’exploitation minière prend de l’ampleur au Sud-Kivu, province riche en or, coltan, cassitérite et autres matières premières. Reste à savoir le respect « strict » de cette mesure, dans une province déjà où l’exploitation minière artisanale prend le dessus.

    Rédaction

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