Elle ne cesse d’émerveiller. Sarah Mukondi, la voix puissante du gospel originaire de Beni, revient sous les projecteurs avec un nouveau trophée international. Après avoir été doublement récompensée en Tanzanie en août dernier, l’artiste vient cette fois de remporter le prix de la meilleure artiste féminine gospel de l’année lors des Music Video Africa Awards (MVAA), à Lagos, au Nigeria.
Ce mercredi 22 octobre 2025, c’est à Bunia qu’elle a choisi de poser ses valises, trophée en main et sourire radieux. « Je rends grâce à Dieu. Il est fidèle », a-t-elle confié exclusivement à buniaactualite.cd, pleine de reconnaissance. Pour elle, ce succès est avant tout l’expression d’une grâce divine, mais aussi le fruit du travail, de la détermination et du soutien de son équipe.
« Pourquoi Sarah ? C’est grâce à Dieu ! », lance-t-elle simplement.
Une étoile qui brille depuis Beni
Dans un monde où la musique gospel féminine cherche encore sa place en Afrique centrale, Sarah Mukondi s’impose peu à peu comme une figure montante. Et pourtant, elle vient d’une région souvent marginalisée, Beni, plus connue pour ses défis sécuritaires que pour ses succès artistiques.
Comment parvient-elle à faire rayonner son talent au-delà des frontières ? « La prière, la détermination, mon équipe et les réseaux sociaux », répond-elle sans détour.
Une voix, un message
Dans sa récente chanson « Sa Splendeur », déjà disponible avec un clip soigné, Sarah chante : « La main de l’Éternel n’est pas courte pour toucher ma vie. » Une parole qui résonne comme un témoignage de foi, mais aussi comme le fil conducteur de son parcours.
Après ces distinctions successives, Sarah Mukondi ne compte pas s’arrêter là. Elle prépare un concert à Bunia l’année prochaine, ville où réside sa mère, à qui elle tient à présenter ses trophées.
Elle participera également le mois prochain à un concert humanitaire à Kinshasa, une nouvelle occasion de représenter sa région avec fierté et d’inspirer la jeunesse.
« Je veux continuer à percer à l’international et encourager les jeunes à servir Dieu. Dieu paye bien », confie-t-elle avec conviction.
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Verite Johnson

