Les pluies diluviennes qui s’abattent actuellement dans la région de l’Ituri transforment le quotidien des usagers de la route nationale numéro 4, axe Komanda-Luna, en un véritable chemin de croix.
Ce samedi 5 avril, plusieurs d’entre eux, rencontrés par les reporters de la presse territoriale, ont exprimé leur vive indignation face à l’état déplorable de cet axe routier crucial et dénoncent le silence persistant du gouvernement quant à sa réhabilitation.
« La route est trop glissante. L’état de route n’est pas bon. On souffre », relate un usager de ce tronçon. « L’impraticabilité de cette route est autre force d’insécurité », avance un autre.
Les conducteurs de taxi, particulièrement touchés, peinent à exercer leur métier dans des conditions devenues exécrables. Les bourbiers et les ornières rendent la circulation extrêmement difficile, voire dangereuse, entraînant des retards considérables et une usure prématurée de leurs véhicules.
« C’est devenu impossible de travailler correctement », s’indigne un chauffeur de taxi visiblement exaspéré. « On ne comprend pas pourquoi le gouvernement ne fait rien pour réhabiliter cette route ».
Les points critiques de « Salamu na Bibi » et « Dodoma » sont particulièrement mis en évidence par les usagers. Ces portions de route, déjà fortement dégradées, sont désormais quasiment impraticables sous l’effet des pluies, isolant davantage les communautés locales et entravant le libre trafic routier.
Rédaction