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    Merci d’avoir choisi buniaactualite.com pour vous informer, bienvenus dans ce nouveau numéro de la revue de presse locale.

    Commençons par ce drame qui a de nouveau frappé la population de Djugu où les miliciens de CODECO ont encore signé une attaque en chefferie des Banyali Kilo, faisant au moins 18 morts selon lavoixdelituri.net
    Parmi les victimes il y a 4 enfants et 5 femmes.

    lesvolcansnew.net précise pour sa part que les rebelles sont venus attaquer la position de l’armée sur place avant de s’en prendre à la population, y compris les passants.

    Sur un autre registre, buniaactualite.com s’est largement consacré à la célébration de journée internationale des droits de la femme ce mardi 08 mars à travers la province.
    Selon ce média en ligne, les femmes de Bunia ont décidé de braver la peur et aller “parler aux miliciens” pour un retour de la paix, citant la députée provinciale Julie Adabay qui lancé ce message.
    A Mambasa, au centre commercial de Nia-Nia, les mamans se sont habillé en noir en signe de deuil et se sont dit “fatiguées” d’apprendre toujours des tueries perpétrées par les groupes armés dans leur province. Pendant ce temps, la ligue des femmes de l’UDPS/Tshisekedi a appelé au soutien de toutes les initiatives de paix.
    Tandis qu’en territoire de Djugu, les femmes de Kpandroma ont exprimé leur détermination à soutenir le programme de désarmement PDDRC-S pour un retour durable de la paix.

    Au chapître politique, bunia-info24.com a fait état de l’arrivée du gouverneur militaire en territoire de Mahagi où il effectue sa première visite depuis son arrivée à la tête de l’Ituri placée sous état de siège.
    Les confrères précisent que c’était vers 16 heures locales que le Lieutenant-Général Luboya N’kashama Johnny qui a parcouru les 180km de route depuis Bunia, a foulé le sol de cette entité située à la frontière ougandaise.
    Sur place l’autorité provinciale a été accueillie par les habitants venus lui réserver un accueil chaleureux.

    Bouclons par la santé, radiookapi.net fait état de plus de 220 enfants qui souffrent d’infections respiratoires aiguës dans la chefferie de Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu.
    Une situation justifiée selon les confrères qui citent le médecin directeur du centre hospitalier d’Aveba où les malades sont admis, par la précarité des parents appauvris par la guerre, qui n’arrivent pas à acheter des habits pour leurs enfants et les protéger du froid.

    Voilà tout pour ce tour de l’actualité en province de l’Ituri, prochain rendez-vous.

    Constant Same Bagalwa

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