La situation sécuritaire caractérisée par des tueries et enlèvements des civils est largement repris dans les colonnes des journaux parus ce jeudi 08 Juin en Ituri.
Le volcansnews.net rapporte que la milice CODECO a signé une deuxième attaque, après sa participation au dialogue d’Aru. Il s’agit selon ce média en ligne, de trois (3) personnes, toutes des pêcheurs qui ont été tuées par cette milice au Camp de pêche de Muvaramu, dans le territoire de Djugu au Nord de la ville de Bunia. Pour Charité Banza, coordonnateur de la société civile locale relayé par ce quotidien, le gouvernement provincial de l’Ituri doit arrêter ces miliciens CODECO qui ont signé un acte de cessation des hostilités, qu’ils continuent à torpiller à chaque instant.
Dans la même veine, ce journal rapporte aussi qu’un civil a été kidnappé par les présumés Maï-Maï Kifagiyo à Babila-Babombi, et 9.000 dollars américains sont exigés pour sa libération. Dans une note parvenue aux confrères, Sivamwenda, activiste de la société civile de la région, déplore le “silence” des autorités face à cette question, qui ne fait que dégénérer malgré multiples alertes faites.
À Djugu, cette fois-là, un homme ligote sa femme jusqu’à la mort au village Sukuma 2, proche de Mongbwalu et prend fuite, titre en sa Une iturikwetu.net
Les blogueurs rapportent que la victime est une femme de 29 ans du nom de Anibaliya Basibata, mère de 3 enfants qui a été ligoté en pagne, avant d’être retrouvé mercredi 7 juin par des agents de l’ordre, accompagnés de quelques jeunes et membres de la famille de la victime.
“Seul la justice s’occupera d’eux”, lieutenant-général Johnny Luboya N’Kashama aux auteurs des crimes commis en Ituri, reprend beninipashe.cd en manchete. En effet, dans son discours d’une dizaine de minutes après la réception dit protocole d’accord entre les groupes armés, l’autorité provinciale sous état de siège citée par nos confrères, a encouragé ces groupes armés qui ont accepté la voix de la paix, recherchée depuis plusieurs décennies. À cette occasion poursuit le média, l’autorité provinciale a indiqué que les crimes commis, ne resteront pas impunis et que la justice s’occupera des auteurs.
Visiblement, les auteurs de différents crimes commis en Ituri ne resteront pas impunis. Le gouverneur militaire de cette province dit avoir déjà des noms de présumés auteurs des crimes relevant des juridictions nationales et internationales, fait savoir 7sur7.cd
Ces noms ont été révélés à administration militaire par certains jeunes membres des groupes armés, renseigne le lieutenant-général Luboya N’Kashama Johnny.
Dans un autre chapitre, un groupe armé Maï-Maï Kabido quitte le Nord-Kivu pour s’installer à Mambasa sous l’œil de l’état de siège, rapporte InfosPlus.org
Ce tabloïd revient dans colonne sur l’interrogation de la coordination de la société civile de Mambasa, cherchant à savoir si comment un groupe armé peut-il quitter une province sans être inquiété par le service de sécurité, pour s’installer dans une autre pendant cette période exceptionnelle de l’état de siège ?, s’interroge cette structure citoyenne.
La population du territoire de Mambasa en province de l’Ituri, ne doit pas recourir à l’automédication. L’appel est de Kambale Sirikivuya, infirmier traitant au sein du Centre de santé la Bénédiction, relayé par infos-droitpourtous.net
Selon ce professionnel de santé, par les conséquences cette pratique, une aggravation de l’état de santé de la personne malade. Prendre une forte dose peut entraîner le mésusage des médicaments, et masquer d’autres symptômes.
Voilà tout pour cette revue de presse Iturienne de ce jeudi 08 Juin, merci d’avoir fait confiance à buniaactualite.cd
Mathieu Vatsos