Contre toute attente, le gouvernement congolais a donné sa position par rapport à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. A en croire le ministère de la Communication et Médias, ladite liberté se porte bien en RDC aujourd’hui qu’hier.
Une position exprimée jeudi 02 novembre 2023 à Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
“ Beaucoup a été fait notamment dans la mise en place des systèmes d’alerte via les groupes WhatsApp dont JED participé de manière permanente. Il est bien de dire des choses qui ne fonctionnent pas, il est aussi mieux de dire ce qui a fonctionné ”, a regretté Nicolas Lianza, directeur de cabinet au ministère de la Communication et Médias. Il a dit lors de la célébration de cette journée à Kinshasa, principalement en réponse au rapport de l’ONG Journaliste en Danger (JED) dressant un tableau sombre de la liberté de la presse sous le règne du président Tshisekedi.
Pour lui au-delà de toute critique, sous Félix Tshisekedi les choses avancent bien. “ Ici est le cadre idéal d’affirmer que la liberté de la presse en RDC se porte mieux aujourd’hui qu’il y a des années ”, a-t-il dit. “ Le résultat le démontre bien que les statistiques du rapport nous présenté date que sur le quinquennat du Président Tshisekedi ”.
Estimant que la liberté de la presse est un processus, il a invité tous les acteurs à s’impliquer activement pour la rendre une réalité effective. “ Certes beaucoup doit être fait et beaucoup sera fait ”, a souligné ce directeur de cabinet.
Dans son récent rapport sur la liberté de la presse en RDC, JED paroz de 523 cas d’attaques diverses contre la presse durant le début du premier mandat de Félix Tshisekedi. L’on note environ 5 journalistes tués et bien d’autres soumis à de nombreuses épreuves.
Rédaction