En marge de la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), célébré le 30 juin de chaque année, le parlement des jeunes de l’Ituri, en partenariat avec le conseil provincial de la jeunesse, a organisé une activité de réflexion.
Cette activité qui s’est déroulée dans la salle du parquet de la grande instance de Bunia s’est axée sur une réflexion avec la jeunesse de l’Ituri autour du thème : « Engagement patriotique face aux enjeux de l’heure en province de l’Ituri ».
D’après Monsieur Arthur Omar Kayumba, conférencier du jour, l’objectif de cet atelier de renforcement de capacités était d’initier les jeunes de l’Ituri au renseignement civil et communautaire pour renforcer les relations civilo-militaires.
« Nous avons tenu une matinée sur l’engagement patriotique face aux enjeux de l’heure. Le danger de l’heure pour la province de l’Ituri reste orienté sur l’insécurité », a-t-il déclaré.
Outre le renforcement des relations civilo-militaire, Arthur Omar Kayumba précise que cet atelier a aussi parlé de la manière dont les jeunes de l’Ituri doivent être formés en vue d’être disponibles à défendre la province et aussi de la manière dont les femmes doivent s’initier à s’autodéfendre face aux comportements d’agression et aux violences sexuelles en zone de guerre.
En parlant de la jeunesse de l’Ituri, il a été noté que l’énergie de la jeunesse de l’Ituri est disponible, mais n’est pas encore capitalisée par les décideurs.
« La jeunesse de l’Ituri est prête à abandonner le comportement ethno-identitaire pour un comportement patriotique, mais il faut une mobilisation, un engagement patriotique, une implication des autorités politiques pour capitaliser cette énergie », a-t-il fait remarquer.
À propos du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, l’expert militaire Arthur Omar a précisé que, dans ces 65 ans d’indépendance, la nation est encore à son état épileptique.
« Nous sommes encore au niveau des querelles fondatrices et de la guerre internationale. Ça fait pratiquement 30 ans, la moitié de cet anniversaire où nous sommes en guerre ».
Sur ce, il demande à ce qu’il y ait beaucoup plus d’actions et de volonté politique afin d’atteindre la grandeur dont nous rêvons durant ces 65 ans d’indépendance.
Dorcas Faya