Le processus de recrutement au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour l’école des officiers et des sous-officiers se poursuit en bon état en Ituri, province sous état de siège depuis le 6 mai 2021, soit environ 3 ans.
Lancée depuis le mois de janvier 2024 par le commandant de la 32e Région militaire, en tout cas, la campagne de recrutement ne reste qu’avec 9 jours pour que le concours soit organisé.
Ce concours pour le compte de la 32e région militaire gérant l’Ituri et Haut-Uele est confirmé pour le 25 juillet prochain, d’après un communiqué signé par le général major Urbain Ntambuka Bame, commandant de la 32e région militaire.
Jusqu’à présent, le directeur chargé de recrutement annonce avoir réceptionné les dossiers de 356 candidats, dont seulement 12 filles. Ce faible taux de la participation féminine, ne présentant pas le 1 % des candidats, pousse le colonel Désire Lodjiringa à sensibiliser sur l’enrôlement des filles dans l’armée pour défendre l’intégrité territoriale avec le contexte actuel de l’agression de la RDC par le régime de Kigali sous le label du M23.
« Ce processus du recrutement pour le concours au niveau des écoles, ça a commencé depuis le mois de janvier. Actuellement, nous sommes à 356 candidats, dont seulement 12 filles, et la candidature féminine est très attendue », a laissé entendre cet officier dans une interview exclusive accordée à buniaactualite.cd ce mardi 16 juillet 2024.
Des détails sur cette académie spéciale ou ordinaire
Pour précision, d’après la même source, les cadres universitaires ont 9 mois de formation pendant que les diplômés d’État feront 3 ans pour sortir avec le grade d’un sous-lieutenant et servir sous le drapeau de la République démocratique du Congo.
Pour les universitaires, à en croire le colonel Désiré Lodjiringa, la formation est dite « spéciale » pour un coaching militaire pendant que celle des diplômés est dénommée « ordinaire », le temps pour ces derniers d’acquérir des notions universitaires et militaires.
« L’académie militaire, c’est justement l’université des militaires avec deux sessions. Il y a la session ordinaire et la session spéciale », a-t-il fait savoir.
Malgré que le concours soit prévu pour le 25 juillet prochain, la 32e région militaire via son chargé de recrutement appelle les retardataires à se précipiter jusqu’au 25 juillet même, mais à une seule condition, « avant que le mal des questionnaires soit ouvert ».
Nickson Manzekele