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    vendredi, 20 septembre 2024

    Le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières a communiqué le bilan provisoire après une tentative d’évasion ayant survenu dans la nuit du dimanche 1 au lundi 2 septembre 2024 au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, prison de Makala.

    Le gouvernement de la République, à travers le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, avait convoqué une réunion de crise l’avant-midi du lundi dans le but de statuer et d’évaluer les dégâts causés par cette tragédie et de dresser un bilan.

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    Provisoirement, 129 personnes ont péri. Parmi eux, 24 sont mortes par « balle après sommation », alors que les restes de victimes ont trouvé la mort par bousculade, étouffement, a indiqué Shabani Lukoo Jacquemin, vice-premier ministre et ministre de l’intérieur dans une communication.

    Par contre, 59 autres personnes ont été blessées et sont « prises en charge par le gouvernement pour des soins appropriés », renseigne le VPM Jacquemin.

    Sans trop de commentaires, le ministre a dans sa communication fait mention des femmes violées.

    La commission mise en place pour statuer sur ce cas de tentative d’évasion a également souligné des bilans matériels dans cette maison carcérale.

    Il s’agit de l’incendie du greffe, de l’infirmerie et du dépôt de vivre destiné aux pensionnaires.

    Initialement construit pour 1500 personnes, le CPRK héberge à son sein plus de 12 000 détenus. Certains, n’ayant jamais connu leurs sorts, y sont transférés à titre préventif.

    Dans la journée du lundi 2 septembre, suite à ces incidents, le ministre d’État et ministre de la justice avait de façon provisoire interdit le transfèrement par les magistrats des parquets des détenus au CPK sans son autorisation.

    Afoyogira Uyergiu

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